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- Par almendralejo
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Strasbourg reçoit mercredi Auxerre, une place forte du football hexagonal.
Ce n'est plus un secret pour personne, l'Association Jeunesse Auxerroise, club de football créé en 1905, doit son renom à son ancien entraîneur folklorique et multicarte qui a installé durablement sa progéniture aux sommets de l'élite de notre football Orange. Depuis vingt ans, Auxerre, qui est aussi une bourgade bourguignonne de 37000 habitants fournit régulièrement aux clubs mythiques de l'hexagone leurs meilleurs joueurs : Boli à Marseille, Scifo à Monaco ou Radet au Racing. Club formateur par excellence, l'AJA vit bien les saignées régulières en intégrant des jeunes du cru, prometteur ou dévoué. C'est ainsi que le club satisfait chaque année assez facilement à l'objectif d'un maintien confortable, si ce n'est mieux.
Les années fastes (doublé en 1996, Champion's League, Coupe de France 2003, 2005) ont fait place à des saisons tranquilles qui se ressemblent comme des dimanches après-midi de pêche aux bords de l'Yonne. Un entraîneur compétent et honnête, Jean Fernandez, a pris les rênes de l'équipe première et permet, sans folie financière, de faire bonne figure.
Prudent et discret...et dernier
Comme chaque année, le club bourguignon doit compenser les pertes de joueurs brillants partis flamber sous des projecteurs aux feux plus éclatants, que ce soit Benoît Cheyrou, regretté chez les supporters, Kanga Akalé, Sagna ou Younes "fous-ta"Kaboul, qui s'est posé à Tottenham. Encore une fois, les dirigeants n'ont pas mis la main au portefeuille en n'enrôlant que des seconds couteaux, comme Maoulida, Chafni ou Lesage. C'est à se demander où passe tout l'argent. Néanmoins, l'AJA reste un club respecté, dont les problèmes de démarrage n'inquiètent pas spécialement les suiveurs. En effet, après deux matchs, perdus contre Lyon et Bordeaux sur le même score 2-0, les Icaunais pointent à une place qu'on croyait définitivement assignée aux Messois : dernier (mais cela ne tardera pas à être corrigé par les dieux du football). Les deux premiers matchs ont, certes, laissé entrevoir quelques sources d'inquiétudes pour les siffleurs de l'Abbé Deschamps, un gardien ni rassurant, ni décisif, un milieu qui manque d'impact physique, dirigé par les fluets "jordi" Pedretti et Thomas et un mauvais tireur de pénalty, mais les talents de Lejeune, un tout bon qui pour son premier match en pro, a enflammé la buvette, les commentaires et les forumeurs, des internationaux Jelen et Kahlenberg devraient permettre aux Auxerrois de redresser la barre.
Auxerre doit digèrer une piètre entame, en se rassurant offensivement. Contre Strasbourg, il s'agira d'enfoncer le promu pour sortir de cette position inconfortable.
[equipe]
Sorin- Martin, Marcos, Mignot, Jaurès-
Pedretti, Thomas
-Kahlenberg-
Maoulida, Jelen (lesage), Lejeune[/equipe]
Les années fastes (doublé en 1996, Champion's League, Coupe de France 2003, 2005) ont fait place à des saisons tranquilles qui se ressemblent comme des dimanches après-midi de pêche aux bords de l'Yonne. Un entraîneur compétent et honnête, Jean Fernandez, a pris les rênes de l'équipe première et permet, sans folie financière, de faire bonne figure.
Prudent et discret...et dernier
Comme chaque année, le club bourguignon doit compenser les pertes de joueurs brillants partis flamber sous des projecteurs aux feux plus éclatants, que ce soit Benoît Cheyrou, regretté chez les supporters, Kanga Akalé, Sagna ou Younes "fous-ta"Kaboul, qui s'est posé à Tottenham. Encore une fois, les dirigeants n'ont pas mis la main au portefeuille en n'enrôlant que des seconds couteaux, comme Maoulida, Chafni ou Lesage. C'est à se demander où passe tout l'argent. Néanmoins, l'AJA reste un club respecté, dont les problèmes de démarrage n'inquiètent pas spécialement les suiveurs. En effet, après deux matchs, perdus contre Lyon et Bordeaux sur le même score 2-0, les Icaunais pointent à une place qu'on croyait définitivement assignée aux Messois : dernier (mais cela ne tardera pas à être corrigé par les dieux du football). Les deux premiers matchs ont, certes, laissé entrevoir quelques sources d'inquiétudes pour les siffleurs de l'Abbé Deschamps, un gardien ni rassurant, ni décisif, un milieu qui manque d'impact physique, dirigé par les fluets "jordi" Pedretti et Thomas et un mauvais tireur de pénalty, mais les talents de Lejeune, un tout bon qui pour son premier match en pro, a enflammé la buvette, les commentaires et les forumeurs, des internationaux Jelen et Kahlenberg devraient permettre aux Auxerrois de redresser la barre.
Auxerre doit digèrer une piètre entame, en se rassurant offensivement. Contre Strasbourg, il s'agira d'enfoncer le promu pour sortir de cette position inconfortable.
[equipe]
Sorin- Martin, Marcos, Mignot, Jaurès-
Pedretti, Thomas
-Kahlenberg-
Maoulida, Jelen (lesage), Lejeune[/equipe]
